Vous munir de vos anciennes échographies
d’appliquer des agents hydratants, type huile, crème ou gel, pendant les 24 heures précédant l’échographie car cela diminue considérablement l’échogénicité, c’est-à-dire, la réception des échos qui permettent de générer une image.
Vous munir de la prescription médicale et de votre Carte Vitale
Pour certaines échographies, il est peut être utile de boire quelques verres d’eau, pour d’autres ce n’est pas nécessaire. Ces informations sont généralement données lors de la prise de RDV, informez-vous.

L’examen « Echo-Doppler » (ultra-sons) associe l’échographie vasculaire (visualisation des vaisseaux) et le Doppler, qui permet d’analyser en même temps la vitesse de circulation du sang dans les vaisseaux.
L’échodoppler est indiqué dans :
Une sonde d’échographie est appuyée sur la peau après étalement d’un gel qui empêche le contact de la sonde avec l’air.
Afin d’assurer une bonne diffusion des ultra-sons, il est recommandé :
Cet examen ne présente aucun effet indésirable, aucune contre-indication, en effet :
Enfin, il s’agit d’un examen indolore !
Cet examen permet également de réaliser des bilans, en cas d’insuffisance veineuse et de varices.
Il permet de réaliser une cartographie veineuse préopératoire, la recherche et le bilan de thromboses veineuses, les phlébites.

L’échographie pelvienne est l’examen de première intention en cas de cycles menstruels irréguliers, abondants, douloureux, en cas de saignements en dehors des règles,…
L’échographie pelvienne est indiquée dans :
L’examen débute par le passage sur le ventre et le bas-ventre d’une sonde échographique dédiée. L’exploration dite sous-pubienne peut parfois être suffisante pour répondre au problème posé.
Dans un second temps, si la patiente n’est pas vierge et avec son accord, l’examen se poursuit avec une exploration endo-cavitaire qui consiste à introduire une sonde adaptée dans le vagin afin de se rapprocher le plus près possible de l’utérus, des ovaires et autres organes de voisinage.
Pour l’échographie sous-pubienne, il est recommandé d’avoir la vessie pleine, et donc d’avoir bu 4 verres d’eau 1 heure avant l’examen). Il n’est pas nécessaire d’être à jeun.
L’échographie pelvienne endocavitaire n’entraîne généralement pas de saignements ni de douleurs. Il reste toutefois un peu désagréable.
Rappelons que toutes les sondes endocavitaires sont désinfectées selon un protocole strict élaboré par la HAS, et qu’elles sont revêtues d’un protège-sonde à usage unique. Il est à ce sujet important que la patiente signale la possibilité d’une allergie au latex.
L’échographie pelvienne permet le controle de la position des DIU (dispositifs Intra-Utérins) et rentre dans le cadre de l’exploration des troubles urinaires (infections à répétition, sang dans les urines,…)
Il permet aussi d’observer les structures digestives de voisinage et d’être contributif au diagnostique d’appendicite aigüe.

L’échographie cervicale permet l’étude de la glande thyroïde, qui est une glande de quelques dizaines de grammes qui se trouve à la base du cou et dont la fonction est de secréter des hormones indispensables au bon fonctionnement du métabolisme du corps.
L’échographie cervicale permet d’évaluer le volume exact de la glande thyroïde, d’explorer les hyper ou hypo-thyroïdies, de détecter d’éventuels nodules et d’en apprécier leurs taille, leur structure et d’en réaliser le suivi, de rechercher des anomalies d’échostructure et est aussi utile dans le suivi post-opératoire.
Elle peut être réalisée à tout âge, chez la femme enceinte ou allergique au produit de contraste.
L’échographie thyroïdienne ne possède aucune contre-indication particulière et ne requiert aucune préparation.
L’échographie cervicale permet également l’exploration des glandes parathyroïdes salivaires et les aires ganglionnaires et vasculaires.

Une échographie obstétricale est un examen d’imagerie médicale à base d’ultrasons, non irradiante, servant à visualiser les organes du fœtus et l’emplacement du placenta durant la grossesse.
L’échographie du premier trimestre est à réaliser entre 11 semaines d’aménorrhée (SA) et 13 semaines + 6 jours, idéalement entre 12 et 13 SA.
Les objectifs de la première échographie sont multiples :
L’échographie du 2ème trimestre, ou échographie morphologique est réalisée entre 22 et 24 semaines d’aménorrhée.
Au cours de cet examen, différentes mesures sont réalisées, afin de vérifier la croissance fœtale, en les rapportant à des courbes de référence : diamètre de la tête, de l’abdomen, longueur du fémur, …
On apprécie également la position du fœtus, son bien-être, l’activité cardiaque, la quantité de liquide amniotique, la position placentaire, la mesure du col de l’utérus, les échanges mère-fœtus.
Cette échographie permet de dépister environ 60% des malformations les plus graves. C’est lors de cette échographie que le sexe du bébé est identifié avec certitude.
ATTENTION : il est important de signaler avant le début de l’examen si vous souhaitez connaître le sexe du bébé ou non.
L’échographie du premier trimestre est à réaliser entre 31 semaines et 33 semaines d’aménorrhée (SA).
A ce stade de la grossesse, le bébé a grandi et grossi. Il est un peu plus serré ce qui va rendre plus difficile et parfois impossible l’étude de certains organes, notamment la face.
Malgré tout, on va pouvoir :
La loi prévoit que toutes les femmes soient informées de la possibilité de réaliser un dépistage de la trisomie 21 au cours de leur grossesse. Ce dépistage, pris en charge par l’assurance maladie, n’est pas obligatoire. Vous êtes libre de choisir si vous souhaitez ou non le réaliser.
La reconnaissance de certaines malformations fœtales, de certaines anomalies chromosomiques, de troubles de la croissance, de grossesses multiples, d’anomalies d’insertion du placenta, sont autant d’objectifs du dépistage d’échographie.
Ce type d’échographie a normalement un but purement médical, par exemple pour préciser une anomalie au niveau de la face.
Si, et seulement si les conditions d’examen sont favorables et que vous le désirez, nous pouvons éventuellement réaliser un cliché en 3D du visage de votre bébé. Ceci n’est pas toujours possible.
Enfin, dans des cas très particuliers, nous pouvons être amené à vous proposer des échographies de surveillance, HTA (Hyper Tension Artérielle) maternelle, antécédant de toxémie gravidique, diabète gestationnel, retard de croissance Intra-utérin, estimation pondérale, échographie de terme, etc…
Le médecin applique un gel sur la peau pour faciliter le passage des ultrasons puis il fait passer la sonde le long du ventre. Petite exception à la règle : l’échographie du 1er trimestre peut parfois nécessiter un examen par voie endovaginale. La sonde, recouverte d’une protection en latex à usage unique, est introduite dans le vagin.
Cet examen ne représente aucun risque pour la mère et l’enfant, et constitue même une première rencontre privilégiée pour le couple, avec leur futur enfant.
Cet examen permet d’atteindre les objectifs majeur en périnatalité, car ils permettent entre autres d’identifier, au sein d’une population sans risque particulier, des pathologies dont le diagnostic est susceptible de modifier le suivi de la grossesse et d’avoir un impact sur la santé de la mère et du fœtus.